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POESIA de Natalia Nunes Bonnaud

Idylle atomique / Idílio atómico

1 Avril 2010, 11:15am

Publié par Natália Bonnaud Nunes

 

reposaient des yeux illimités

d’enfance, cristaux pour composer

vert. oiseau du monde photosensible

dont le regard se métamorphose de marées

qui sentent en voulant

en tout le toucher expérimental

pour ramer dans l’espace.

 

complète, tout s’ouvrit à la constance

de la demande comme pore à recevoir.

montée sur les bras de la foule

en extase, guidée par des mains

autres

supportant le corps. grimpait

en évitant le départ de l’intérieur du corps alors

entière

et complète pour prendre la récompense,

invitation

à la cruauté par la blessure du non être.

en sa faveur palpitait

à nouveau pour des hanches étroites.

 

encore pleins, ils jouaient à cache-cache

près du mur dans un rite

va et vient confluant dedans.

de tout tremblant, ils traversent

la perspective ronde

de la terre sous le ciel où plus

près l’infini.

 

je te retrouverai dans le noir

et ils demeuraient dans le temps, dans l’espace

impartiaux à la physique.

 

comme sur une danse martiale,

ils entrecroisent les membres à partir du noyau

concave du tronc, ionisés

par l’explosion des sphères

de plaisir.

 

                                                               

´´´´´´´´ 

 


repousavam infindáveis olhos
de infância, cristais para compor
verde. pássaro do mundo fotossensível
cujo olhar se metamorfoseia de marés
que sentem querendo
em tudo o toque experimental
para remar no espaço.

completa, tudo se abriu na constância
do pedido como poro para receber.
subiu nos braços da plateia
em êxtase, guiada por mãos
outras
apoiando o corpo. trepava
evitando a partida de dentro do corpo assim
inteira
e completa para tomar a recompensa,
convite
à crueldade pela mágoa do não ser.
a seu favor palpitava
de novo por ancas estreitas.

ainda cheios, brincam às escondidas
junto ao muro num rito
vaivém confluindo para dentro.
de tudo tremendo, atravessam
a perspectiva redonda
da terra sob o céu onde mais
perto o infinito.

vou encontrar-te na escuridão
e permaneciam no tempo, no espaço
imparciais à física.

como numa dança marcial,
entrelaçam os membros a partir do núcleo
côncavo do tronco, ionizados
pela explosão das esferas
de prazer.

                                                                   

 

 

 

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